Tessons

Tessonnier du Proche-Orient ancien

Présentation

Depuis la création de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, un tessonnier pédagogique et de recherche a été constitué, tout d’abord par les enseignants en archéologie du Proche-Orient ancien (Jean Deshayes, Serge Cleuziou), puis, plus récemment par les enseignants en céramologie (Sander E. van der Leeuw, François Giligny, Sophie Méry). Ce tessonnier regroupe de la céramique retrouvée hors contexte de fouille, à l’exception d’un échantillon fait dans un sondage sur le site iranien de Tureng Tepe et est issu soit de ramassages par les enseignants eux-mêmes lors de visites de sites, soit de dons. Les sites concentrés sont situés géographiquement pour une grande part en Mésopotamie (Tepe Hissar, Tepe Hissar, Tepe Sialk, Telle Asmar, Suze, Larsa), mais aussi en Arabie (Hili, Qalaat Al Bahrain), dans la vallée de l’Indus, en Europe du sud-est (Dikili Tash, Kovacevo), dans le nord de la France et aux États-Unis. Les apports sont désormais réguliers et le tessonnier s’accroît d’une série de plusieurs centaines de tessons par an. Les périodes couvertes vont du Néolithique ancien aux périodes médiévales, avec une forte représentation des périodes allant du Néolithique à l’âge du Bronze.

Un inventaire systématique de ce tessonnier a été débuté lors de stages encadrés par les enseignants en céramologie et le Pôle Images et technologies numériques de l'UFR 03 et représente environ 30 % de données estimées à 2 000 tessons. Il a pour objet l’analyse systématique des indices et macrotraces techniques ainsi qu’une couverture photographique systématique. La base de données TEchSSON (pour l’instant ouverte en ligne aux seuls responsables) a vocation à constituer un atlas de référence en ligne sur la technologie céramique, mis à disposition de tous les enseignants et étudiants intéressés.